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Economie circulaire

economique et ecologique : developpons la vente de vêtements d'occasion

 

Le marché de l’occasion est en plein essor. Les Français achètent de plus en plus de vêtements de seconde main par souci écologique, – l’industrie de la mode est l’un des plus polluants-, et par souci économique, – c’est l’occasion de faire de bonnes affaires, notamment pour les familles. 

Ce nouveau marché est très profitable aux plateformes en ligne, au détriment du vide-dressing organisé chez un particulier, aussi appelé vente au déballage, beaucoup plus convivial.
Le vide-dressing est soumis à de lourdes barrières administratives, quand des milliers de transactions se font sur les sites de ventes d’occasion en ligne 24h/24 et 7j/7.

Je propose alors de développer la pratique de ces ventes de vêtements d’occasion entre particuliers, en : 
– Supprimant l’obligation de déclarer l’organisation d’un vide-dressing/vide grenier entre particuliers à la mairie 15 jours avant.
– Supprimant la limite à 2 ventes au déballage par an pour le particulier.

Si nous voulons aider les citoyens à changer leur mode de consommation, nous devons faciliter leur démarche !

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Mission Flash – Affaire dite ORPEA

La situation dans certains EHPAD : L’affaire dite ORPEA

Les révélations de Victor Castanet dans son livre Les fossoyeurs ont dénoncé des cas de maltraitances dans les Ehpad. L’auteur du livre raconte le système mis en place par le Groupe ORPEA, établissement privé à but lucratif, qui réalise du profit au détriment du bien-être, de l’hygiène et de la santé des résidents.

Cependant nous savons que les situations de maltraitance concernant tout autant les Ehpad publics, soumis eux aussi à un manque de moyen et à des problèmes d’attractivité de la profession.

La commission des affaires sociales a alors décidé de mettre en place 4 missions flash sur:

1 ) Les conditions de travail et la gestion des ressources humaines en Ehpad

2) La gestion financière des Ehpad

3) Le rôle des proches dans la vie des Ehpad

4) L’Ehpad de demain : quels modèles ?

Mon travail de rapporteure : 

En tant que Députée, j’ai voulu m’investir dans une mission flash créée à l’Assemblée nationale celle concernant le rôle des proches dans la vie des Ehpad. Avec deux collègues députées, Agnès Firmin Le Bodo et Gisèle Biemouret, nous nous sommes concentrées sur :

– les relations entre les familles de résidents et les Ehpad au moment de l’entrée d’une personne dans un établissement ;

– la place des familles dans les Ehpad au cours du séjour du résident ;

– les modalités de prévention, d’instruction et de résolution des conflits entre les familles et les résidents.

Les travaux menés par la mission Flash : 

Une série de 19 auditions et tables rondes a été menée avec, en premier lieu, les familles et leurs représentants.
Puis l’ensemble des acteurs de la vie des Ehpad, qu’il s’agisse des personnels soignants, des salariés des Ehpad ou encore de leurs directeurs.
Nous avons entendu 47 personnes représentant l’ensemble des acteurs du monde de l’Ehpad, qui ont pu confronter les idées et l’expérience de ces proches avec celle des institutions publiques en charge de la gouvernance et du financement des Ehpad, à savoir les départements, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), les agences régionales de santé (ARS) et le Ministère des solidarités et de la santé.

 

Les éléments remontés lors des auditions nous ont conduit à travailler selon trois axes :

1 –  L’orientation vers l’Ehpad: de la perte d’autonomie au choix d’un établissement 

Préparer l’entrée en EHPAD, sujet évoqué souvent trop tardivement, en organisant une transition plus douce : en favorisant les contacts des personnes extérieures avec les Ehpad ou encore en développant la possibilité de courts séjours en Ehpad.

Une fois l’établissement choisi, un véritable lien de confiance doit être instauré entre les proches et l’équipe médico-soignante. Les outils remis lors de l’admission doivent faire l’objet d’une meilleure appropriation, et de davantage de réciprocité : qu’il s’agisse du « contrat de séjour », de la « charte des droits et libertés » du résident ou du « projet d’accompagnement », tous ces outils ont besoin d’être expliqués et ne doivent pas rester lettre morte.

2 – Le rôle des proches pendant la vie de la personne âgée dans l’Ehpad 

Nous devons tout d’abord inscrire la règle de la « Liberté de recevoir des visites et de la liberté de rendre visite » afin d’éviter l’isolement des résidents.

De plus les familles doivent avoir accès à une meilleure information, et pour cela nous préconisons d’étendre la composition du conseil de la vie sociale : à de représentants d’associations de quartier ou d’élus locaux chargés de la vie de la cité, afin d’encourager un lien entre les résidents et la vie locale. Nous proposons que soit intégré nécessairement, dans chaque CVS, un représentant des soignants.

Nous souhaitons également que ces conseils deviennent des instances de concertation, comportant des points de discussion annuels obligatoires : sur le projet d’établissement ou encore sur la lutte contre la maltraitance.

3 – La prévention des conflits entre les proches et l’Ehpad et de la gestion de ces soucis éventuels

Nous préconisons la formation des personnels à l’intérêt de la bientraitance et à la promotion de la bienveillance soit renforcée.

La création d’un référent famille qui serait l’interlocuteur privilégié des familles et de ce fait recueillir les informations préoccupantes.

Et enfin, l’obligation d’informer des familles, par l’affichage des numéros d’urgence et des voies de recours au sein des établissements.

Voici une synthèse des propositions et réflexions concrètes, dans l’attente d’une réforme structurelle de la prise en charge de nos aînés.

Retrouvez la présentation en vidéo :

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Mobilisation des effectifs BAC sur le littoral

Question orale sans débat : mobilisation des effectifs BAC sur le littoral

 
Le 22 février 2022, j’ai interpelé Marlène Schiappa, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la citoyenneté, à propos de la mobilisation des effectifs de brigade anti-criminalité sur le littoral (BAC).

Dans les précédentes semaines, le syndicat unité SGP police a porté à la connaissance des maires de la métropole le déplacement hebdomadaire d’effectifs policiers de Roubaix, Tourcoing et Lille vers le littoral, pour lutter contre l’immigration illégale.

Cette mobilisation pose problème car elle cause la réduction parfois excessive de la présence policière sur le terrain, notamment la nuit. Ainsi à Roubaix, à partir de minuit, les unités de police secours se retrouvent fréquemment sans aucune force d’appui de la BAC !

Cette situation est d’autant plus critique lorsqu’on sait que la délinquance dans les quartiers sensibles nécessite des compétences spécifiques de la BAC, qui sont complémentaires de celles des policiers en tenue. Dans les communes moins sensibles, cette situation mobilise à outrance la police municipale, qui ne dispose pas toujours des prérogatives nécessaires face à des situations de délinquance. Cette carence des effectifs fait donc peser un véritable risque sur la sécurité publique.

Réponse Madame Schiappa

J’ai été déçue par la réponse de Madame la ministre, qui ne trouve pas la situation excessive. Pourtant, des témoignages concrets sur le terrain montrent des difficultés à pallier ces carences. Un exemple parmi tant d’autres : la nuit du 9 février dernier à Roubaix, aucune police secours et seuls trois fonctionnaires de BAC, soit une voiture de police, ont pu être mobilisés pour toutes les villes de la division.

Les syndicats nous ont fait savoir que la participation de la BAC de Roubaix aux opérations sur le littoral avait été annoncée comme temporaire et devant cesser durant la période d’hiver. Or, début février, ces derniers étaient toujours régulièrement mobilisés.

Suites sur le terrain : mobilisation allégée sur le littoral

Le 23 février, le syndicat de police de Roubaix m’a informé qu’une circulaire indiquant l’arrêt de la mobilisation de la BAC sur le littoral pour les prochains jours. Je me réjouis de cette mesure, bénéfique pour les habitant de ma circonscription.

Cependant il nous faudra rester vigilants sur les suites données à cette affaire. Je resterai mobilisée dans ma circonscription sur ce sujet majeur de sécurité ! 

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Question au gouvernement : prime de soins critiques

Question au gouvernement : prime de soins critiques

Le mardi 8 février 2022, lors de la séance de questions au Gouvernement, j’ai interpellé Olivier Véran sur l’exclusion de certains soignants de la prime de soin critiques de 118 euros créée en janvier.

 

Pour rappel, cette prime a été instaurée par le décret du 10 janvier 2022, au bénéfice des infirmiers en soins généraux et cadres de santé exerçant dans les unités de réanimations, des unités de réanimation néonatale, des unités de soins intensifs, des unités de néonatalogie assurant des soins intensifs et des unités de surveillance continue des établissements publics de santé. Un arrêté fixe son montant à 118 euros par mois.

Si cette mesure semble positive pour soutenir les services de soins critiques, sur-mobilisés par la situation sanitaire, il est difficilement compréhensible d’en exclure les aides-soignants ou les auxiliaires de puériculture, qui font partie intégrante de ces services. Pour certains aides-soignants, c’est la « goutte d’eau ». Dans ce cadre, j’ai notamment été interpellée par la CGT du CHU de Roubaix.

Cette exclusion est difficilement compréhensible, surtout lorsqu’on connaît le fonctionnement des soins critiques, qui requièrent une technicité et un niveau de qualification particulier. Par exemple, les aides-soignants effectuent des gestes techniques spécifiques à la réanimation, comme l’aspiration ou le massage cardiaque.

Dans ce cadre, j’ai notamment insisté sur le fonctionnement en binôme, que ce soit entre les infirmiers et les aides-soignants, ou entre les puéricultrices et les auxiliaires de puériculture dans les unités de néonatalogie. Les syndicats font valoir que l’attribution parcellaire de cette pourrait créer des tensions inutiles dans ces équipes, qui coopèrent très étroitement. Les soignants de ces unités de soins sont sous pression, et de telles mesures ne font qu’accentuer le manque de reconnaissance et le sentiment d’injustice ressenti.

J’ai donc demandé au ministre de justifier l’exclusion d’une partie des agents des services de soins critiques de l’octroi de la prime.

Réponse de M. Olivier VERAN


En réponse, M. le ministre a souligné l’investissement déjà effectué par le Gouvernement pour revaloriser les professions de santé. Je salue ce travail et je ne le nie pas. Cependant sur ce sujet particulier, cette distinction faite entre les soignants au sein d’un même service n’est pas légitime. Il en va du bon fonctionnement des services de réanimation et de soins intensifs. Je continuerai de me mobiliser.

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Proposition de loi relative à la légalisation de la production, de la vente et de la consommation du cannabis sous le contrôle de l’État

Proposition de loi relative à la légalisation de la production, de la vente et de la consommation du cannabis sous le contrôle de l’État

Le 13 janvier dernier, je suis intervenue dans le cadre de la proposition de loi relative à la légalisation de la production, de la vente et de la consommation du cannabis sous le contrôle de l’État.

Avec mon groupe UDI et Indépendants, nous avons voté CONTRE cette proposition.

Que proposait la loi ?

 

Cette proposition de loi prévoyait la légalisation de l’usage, de la production et de la vente du cannabis, sous contrôle de l’État. 

La vente de cette substance aurait été encadré par un établissement public administratif, placé sous la tutelle du ministre chargé de la santé. Cette autorité aurait eu le monopole d’agrément des licences accordées pour la vente au détail de cannabis. 

Les conséquences du cannabis sur la santé, en particulier celle des jeunes doivent nous alerter

 

À mes yeux, cette proposition de loi néglige les risques de l’usage du cannabis sur la santé : risque cardio-vasculaire avéré, développement des maladies respiratoires lors de sa combustion, risque de schizophrénies et autres psychoses…

En particulier,  les conséquences irréversibles du cannabis sur le développement cérébral des plus jeunes en appellent à notre responsabilité collective.

Dans ce contexte, il apparaît illusoire de faire respecter un âge minimal légal de consommation, lorsque celui-ci peine déjà à être appliqué pour la vente de tabac ou d’alcool.

Politique de prévention et lutte contre les trafics de cannabis peuvent aller de concert

 

La proposition de loi citait la pénalisation du cannabis comme un frein à la mise en place de véritables politiques de prévention.  Au contraire, je pense que pénalisation et prévention sont complémentaires, car elles permettent à la fois d’agir sur l’offre, mais aussi sur la demande de cannabis. Il faut développer une réelle politique de santé des addictions.

Retrouvez mon intervention : 

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Proposition de résolution : reconnaître l’endométriose

Proposition de résolution : reconnaître l'endométriose sur la liste des affections longue durée.

Le 13 janvier dernier était examinée une proposition de résolution visant à inviter le Gouvernement à reconnaître l’endométriose sur la liste des affections longue durée. 

Notre groupe UDI et indépendants a voté POUR.

Qu’est-ce que l’endométriose ?

L’endométriose est une maladie gynécologique chronique liée à la présence anormale de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle entraîne de très fortes douleurs physiques chez les femmes, souvent invalidantes. La maladie a également un impact sur la vie sexuelle et la fertilité : elle serait aujourd’hui la première cause d’infertilité

Cette maladie touche aujourd’hui 10% des femmes en âge de procréer. Au-delà d’une véritable souffrance quotidienne, elle constitue un véritable handicap : selon l’association Endomind, 80% des femmes touchées ressentent des limitations dans leurs tâches quotidiennes. Elle impacte directement la capacité des femmes à travailler et à étudier, avec des conséquences sur leur statut social, leur carrière et leurs familles.

Mais c’est aussi à l’errance médicale que ces femmes doivent faire face. En moyenne, les malades attendent 7 ans avant d’être diagnostiquées : c’est inacceptable !

La proposition de résolution

 

Cette résolution demande la reconnaissance institutionnelle de l’endométriose et son intégration dans la liste des affections longue durée (ALD 30). Une ALD exonérante est une maladie qui nécessite des soins prolongés et des traitements particulièrement coûteux. L’inscription sur cette liste permettrait :

                ➡️une prise en charge à 100 % des dépenses liées à ces soins et traitements

                ➡️la réduction du délai de carence, qui n’est plus retenu que pour le premier arrêt de travail pendant 3 ans

La suppression du délai de carence a son importance : l’enquête « Endotravail » parue dans le numéro 165 de Connaissance de l’emploi (novembre 2020) démontre que 82 % des femmes atteintes d’endométriose sont réticentes à demander des arrêts maladie à leur médecin pendant les crises, notamment en raison de la perte de salaire induite par les jours de carence en l’absence de prise en charge ALD.

Suites données par le Gouvernement
 

Monsieur Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités, a annoncé que des concertations étaient en cours pour savoir sous quel type d’ALD il serait souhaitable d’inscrire la maladie. 

Toutefois, cette mesure ne sera pas suffisante. Il y a urgence à améliorer la prévention, lorsqu’on sait que cette maladie a des facteurs génétiques reconnus. Il faut créer un parcours de soin adapté, avec des professionnels de santé formés à la détection des symptômes. Enfin, il nous faut réaliser un effort de recherche conséquent, afin d’être en première ligne sur les possibles avancées des traitements. Nous attendons encore beaucoup de la part du Gouvernement et de sa stratégie de lutte contre l’endométriose ! 

Retrouvez mon intervention : 

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Projet de loi sur l’activité de travailleurs indépendants

Le projet de loi sur l’activité de travailleurs indépendants : Faciliter la vie des entrepreneurs, c’est permettre la croissance de notre économie

La France compte 3 millions d’indépendants:  les commerçants, les artisans, les professions libérales ou les agriculteurs.

« Être entrepreneur c’est décider de se lancer dans un projet » Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé des petites et moyennes entreprises.

Le modèle de l’entreprenariat séduit de plus en plus. Le travailleur indépendant recherche la mobilité, la flexibilité et l’autonomie. Le salariat et le CDI ne sont plus le modèle unique.

Les indépendants souhaitent être mieux protégés et être mieux informés:

 

En tant que législateur, nous devons proposer les meilleures conditions possibles pour encourager ces travailleurs indépendants à se lancer, à faire fructifier leur activité, tout en simplifiant leur démarche.   
J’ai une conviction : Faciliter la vie des entrepreneurs, c’est permettre la croissance de notre économie.

J’ai soutenu la mesure « phare » de ce texte qui est d’élargir à tous les indépendants la protection de leur patrimoine personnel.
Cependant durant les débats, j’ai insisté sur la réelle effectivité du dispositif proposé. Je crains que des difficultés croissantes d’accès au crédit ou que les établissements bancaires demandent systématiquement la levée de la protection du patrimoine personnel.

Le texte facilite également le passage d’une entreprise individuelle en société, il élargit les conditions d’accès de l’allocation des travailleurs indépendants, et enfin il facilite l’accès à la formation.

 

Durant les débats, 

 

J’ai défendu un amendement qui prévoit que l’entrepreneur individuel se voit proposer au moins un dispositif de garantie bancaire ne portant pas sur les biens personnels. Cet amendement a été rejeté par la majorité, qui m’a opposé comme argument la simplification des procédures, ce que je regrette.

J’ai aussi défendu l’accès à davantage d’informations notamment sur les dispositifs d’assurance dont les indépendants peuvent bénéficier.
Un rapport sur l’accès au crédit des indépendants sera remis au Parlement, ce qui permettra de rester vigilant sur ce point.

Enfin, s’agissant de l’allocation des travailleurs indépendants (ATI), ma proposition visant à améliorer la protection des indépendants face à la faillite en évaluant l’élargissement des assurances contre la perte d’emploi et des dispositifs de réinsertion a été adoptée et je m’en réjouis.

Retrouvez le projet de loi promulgué  : 

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Proposition de loi sur la réforme de l’indemnisation des catastrophes naturelles

LOI visant à réformer l'indemnisation des catastrophes naturelles

Près d’un quart des communes de notre pays ont déjà été touchées par les conséquences du dérèglement climatique.
60 communes du Nord ont été reconnues comme touchées par une catastrophe naturelle pour cause de sécheresse en 2020. 

La proposition de loi visant à renforcer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles permet de faciliter les démarches, renforcer la transparence et mieux accompagner les communes et les sinistrés.

Ce que prévoit la loi :
– Les assurés ne seront plus soumis à des franchises, dans le cas où leurs communes n’auraient pas mis en place de plan de prévention des sols,
– Le délai de prescription pour exiger de l’assureur le règlement de l’indemnité, est allongé de 2 ans à 5 ans,
– Le délai de déclaration d’un sinistre est étendu de 10 à 30 jours,
– Le périmètre d’indemnisation est étendu aux frais de relogement d’urgence des sinistres.

Enfin, dans chaque département, un référent sera désigné et aura pour rôle d’informer les communes et les sinistrés, sur les dispositifs de prévention existants.

Ce sont les raisons pour lesquelles j’ai voté pour ce texte. 

Retrouver mon intervention en vidéo:

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5ème vague : Soutien aux secteurs de la restauration et de l’événementiel

5ème vague : Soutien aux secteurs de la restauration et de l’événementiel

[ QUESTIONS D’ACTUALITÉ AU GOUVERNEMENT ]

 
Mardi 7 décembre 2021, j’ai interpellé le Gouvernement sur le soutien qu’il comptait apporter aux secteurs de l’hôtellerie-restauration, de l’évènementiel et du spectacle.
 
Ces secteurs doivent faire l’objet de mesures spécifiques : toujours dans une situation fragile, cette cinquième vague les confronte à une vague d’annulations. La situation est particulièrement critique pour les traiteurs et organisateurs de réception, qui réalisent entre 20 et 40% de leur chiffre d’affaires annuel en fin d’année.
 
Monsieur le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance a évoqué les mesures prises pour les boîtes de nuit, avec la mise en place d’un dispositif couvrant l’intégralité des charges fixe ; et la prolongation du dispositif d’activité partielle pour une prise en charge à 100% par l’Etat.
 
Ces mesures sont certes bienvenues, mais je regrette le caractère évasif des réponses apportées pour l’ensemble de ces secteurs. Les professionnels ont besoin d’être rassurés, au travers de mesures concrètes, spécifiques à leurs besoins, et ce même si la fermeture administrative n’est pas frontalement évoquée.
 
Retrouvez ma question : 

« Ma question s’adresse à Monsieur le Premier ministre, et porte sur le soutien aux secteurs de l’hôtellerie-restauration, de l’évènementiel et du spectacle.

J’entends, et je comprends la sortie du « quoi qu’il en coûte », qui est légitime au regard de l’effort fourni par nos finances publiques ces deux dernières années. 

Cependant, des mesures spécifiques doivent être apportées aux secteurs de l’hôtellerie-restauration, et plus largement, de l’évènementiel et du spectacle. Ces secteurs sont toujours en « convalescence », et les situations de trésoreries fragiles s’étendent à l’ensemble des activités de l’évènementiel. 

Dans ce contexte déjà fragilisé, la cinquième vague épidémique ouvre une nouvelle période d’incertitude, et les annulations pleuvent. Dans une enquête menée en novembre dernier par l’UMIH (Union des Métiers et des Industrie de l’Hôtellerie), 65% des professionnels déploraient des annulations. La situation est particulièrement critique pour les traiteurs et organisateurs de réception, qui réalisent entre 20 et 40% de leur chiffre d’affaires annuel en fin d’année. Vous avez invité hier soir les Français à « lever le pied » sur les événements, mais n’oublions pas que ces entreprises en vivent.      

Le Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance a affirmé ce dimanche être « à l’écoute » du secteur de l’hôtellerie-restauration, et que des solutions seraient proposées « au cas par cas ».

Le retour du chômage partiel a certes été annoncé pour les discothèques. Mais plus largement, ce sont tous les secteurs qui peuvent se trouver à l’arrêt ou ralentis qui s’interrogent, notamment les professionnels de l’évènementiel et du spectacle.

Ils ont tous besoin de réponses concrètes : que prévoyez-vous ? S’agit-il d’une réactivation « à la carte » des dispositifs du fonds de solidarité, des mécanismes de chômage partiel, ou encore des reports de charges ?  Quels en seraient alors les critères ? »

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Droit à l’oubli en matière d’assurance emprunteur

Droit à l'oubli en matière d'assurance emprunteur

Interpelée à plusieurs reprises par les habitants de ma circonscription à ce sujet, je me suis engagée sur la question du droit à l’oubli en matière d’assurance emprunteur.
 

En France, toute personne souhaitant obtenir un crédit doit souscrire à une assurance emprunteur. Dans ce cadre, les personnes présentant un risque aggravé de santé ont l’obligation de fournir leurs données médicales, que l’organisme d’assurance est autorisé à conserver durant cinq ans en cas de non-conclusion du contrat. Ce délai s’élève jusqu’à 10 ans après la fin des traitements pour les personnes de plus de 21 ans ayant été atteintes de cancer.

Ces règles posent la question du respect de la protection des données personnelles en matière de santé. Surtout, elles limitent l’accès au crédit et s’ajoutent à la souffrance physique de ces personnes, en les empêchant de reprendre le cours de leur vie et de leurs projets : elles ne peuvent pas sereinement se projeter pour l’achat d’un logement, d’un véhicule, ou encore pour le développement d’une entreprise.

Or, L’Institut National du Cancer a publié en juillet dernier une étude montrant une amélioration de la survie nette à 5 ans pour une majorité de tumeurs solides et d’hémopathies malignes. Elle précise que les bénéfices obtenus se maintiennent globalement jusqu’à 10 ans.

Cette limite de 10 ans pour la conservation des données médicale pour les pathologies cancéreuses semble donc disproportionnée au regard des avancées de la médecine.
 

Pour faire avancer les choses, j’ai tout d’abord souhaité interpeler le Gouvernement sur les assurances emprunteur par le biais d’une question écrite, le 6 avril 2021, restée plusieurs mois sans réponse. 

J’ai ensuite interpellé  le Ministre de la Santé et des Solidarité, Olivier Véran, lors d’une séance de questions au Gouvernement.

 

J’ai demandé au Ministre des solidarités et de la santé d’abaisser le droit à l’oubli en matière d’assurance emprunteur pour les personnes atteintes de pathologies cancéreuses à 5 ans au lieu de 10 ans. C’était un engagement du Gouvernement il y a quatre ans. À cette occasion, le Gouvernement a encouragé mon initiative, et a rappelé sa volonté d’avancer sur ce dossier.

Je me suis donc saisie de l’occasion donnée par la proposition de loi pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur, déposée le 29 octobre dernier, pour défendre l’extension du droit à l’oubli pour les personnes atteintes de cancers
Lors de la séance publique du jeudi 25 novembre, la proposition de loi pour un accès plus juste, plus simple et plus transparent au marché de l’assurance emprunteur a été adoptée par l’Assemblée nationale.

 

J’ai voté pour ces mesures de simplification et de transparence, afin de soutenir les patients présentant un risque aggravé de santé, et de les aider à accéder à l’emprunt.

Toutefois, je regrette le rejet de mes amendements, visant à faire passer de 10 à 5 ans le délai d’accès au droit à l’oubli pour les personnes ayant été atteintes d’une pathologie cancéreuse, ou étant atteint d’une maladie chronique.

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