Les éléments remontés lors des auditions nous ont conduit à travailler selon trois axes :
1 – L’orientation vers l’Ehpad: de la perte d’autonomie au choix d’un établissement
Préparer l’entrée en EHPAD, sujet évoqué souvent trop tardivement, en organisant une transition plus douce : en favorisant les contacts des personnes extérieures avec les Ehpad ou encore en développant la possibilité de courts séjours en Ehpad.
Une fois l’établissement choisi, un véritable lien de confiance doit être instauré entre les proches et l’équipe médico-soignante. Les outils remis lors de l’admission doivent faire l’objet d’une meilleure appropriation, et de davantage de réciprocité : qu’il s’agisse du « contrat de séjour », de la « charte des droits et libertés » du résident ou du « projet d’accompagnement », tous ces outils ont besoin d’être expliqués et ne doivent pas rester lettre morte.
2 – Le rôle des proches pendant la vie de la personne âgée dans l’Ehpad
Nous devons tout d’abord inscrire la règle de la « Liberté de recevoir des visites et de la liberté de rendre visite » afin d’éviter l’isolement des résidents.
De plus les familles doivent avoir accès à une meilleure information, et pour cela nous préconisons d’étendre la composition du conseil de la vie sociale : à de représentants d’associations de quartier ou d’élus locaux chargés de la vie de la cité, afin d’encourager un lien entre les résidents et la vie locale. Nous proposons que soit intégré nécessairement, dans chaque CVS, un représentant des soignants.
Nous souhaitons également que ces conseils deviennent des instances de concertation, comportant des points de discussion annuels obligatoires : sur le projet d’établissement ou encore sur la lutte contre la maltraitance.
3 – La prévention des conflits entre les proches et l’Ehpad et de la gestion de ces soucis éventuels
Nous préconisons la formation des personnels à l’intérêt de la bientraitance et à la promotion de la bienveillance soit renforcée.
La création d’un référent famille qui serait l’interlocuteur privilégié des familles et de ce fait recueillir les informations préoccupantes.
Et enfin, l’obligation d’informer des familles, par l’affichage des numéros d’urgence et des voies de recours au sein des établissements.
Voici une synthèse des propositions et réflexions concrètes, dans l’attente d’une réforme structurelle de la prise en charge de nos aînés.
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