Députée

7e circonscription du Nord

Crise sanitaire : situation dans les Ehpad

Entré en France en janvier 2020, le coronavirus s’est diffusé au sein des EHPAD comme dans le reste de la population. Conformément aux décisions des autorités, et dans le but de protéger des personnes particulièrement fragiles face au virus, ces établissements ont été fermés au public pendant de longues semaines, privant nombre de nos aînés de contacts sociaux et familiaux. Pendant la crise, les personnes âgées auront finalement été peu entendues et peu visibles.

C’est face à ce constat que j’ai souhaité aller à leur rencontre et à celle des personnels soignants et encadrants des établissements de la circonscription.

Nous le savons bien, la majorité des Français souhaitent finir leur vie chez eux, entourés de leurs proches. Ainsi, toutes les politiques publiques doivent pouvoir garantir une liberté de choix de la personne âgée et cela ne pourra se faire que par un renforcement de l’accompagnement à domicile.

Selon l’INSEE, près de 4 millions de seniors seront en perte d’autonomie d’ici à 2050.
Durant les prochaines années, compte tenu de la crise économique et sociale qui se profile, il faudra assurer la viabilité, l’attractivité et la qualité de l’accompagnement à domicile sur l’ensemble de notre territoire, la revalorisation des métiers du sanitaire et du médico-social doit jouer ici tout son rôle. Ces professionnels procurent quotidiennement un soutien physique et moral aux plus vulnérables, prodiguant les gestes essentiels de la vie et de la dignité.

Il y a urgence à ouvrir le chantier de la loi grand âge et autonomie !
La loi « grand âge et autonomie » voulue par le président de la République, et annoncée avant l’automne 2019, était censée incarner le marqueur social de son quinquennat. Or, pour l’instant, il n’en est rien. Le report, justifié par la crise selon le gouvernement, est malheureusement révélateur des choix et priorités du gouvernement. Il vide également de son intérêt la création de la 5ème branche de la Sécurité sociale actée par la loi relative à la dette sociale et à l’autonomie de cet été. Aucun financement nouveau n’a été fléché pour cette nouvelle branche confiée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Une situation et des attentes que j’ai tenu à rappeler lors de mes différentes interventions à l’Assemblée nationale : le 13 janvier lors d’une séance de questions orales dans l’hémicycle ou le mercredi 10 mars pendant l’audition de Mme Bourguignon en commission des affaires sociales.

Retrouvez les vidéos de mes interventions : 

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